Vous avez connu les années 50 ou 60 à La Chevallerais ? Racontez-nous !

Après le succès de la balade commentée du 11 septembre dernier, les conscrits de 1951 ont décidé de mettre par écrit leurs souvenirs des années 50 et 60 à La Chevallerais. Les commerces, les odeurs, les écoles… 6 d’entre eux ont déjà partagé leurs anecdotes. Mais le groupe souhaite élargir le projet. Il lance un appel aux habitants. Entretien avec Paul Ablin, né en 1951 à La Chevallerais.

Comment est né ce projet ?

C’est suite à la journée du 11 septembre (balade contée sur le bourg des années 50-60). On avait envie de laisser une trace écrite. A la fois des « flashs » sur la commune de l’époque mais aussi des anecdotes de cette période. On s’est donc mis à écrire, à replonger dans nos souvenirs. Aujourd’hui, on a 6 témoignages. Mais on aimerait développer ces écrits puis les éditer. Ce qui serait bien, c’est que des habitants ou ex-chevalleraisiens puissent témoigner en racontant une ou deux anecdotes, dire comment ils ont vécu cette époque en tant qu’enfant ou ado.

Certains peuvent se dire qu’ils ont des souvenirs mais qu’ils ne se sentent pas à l’aise pour les mettre à l’écrit ou les organiser ?

Paul Ablin

On peut parfaitement les aider à mettre en forme les textes, ça ne doit pas être un problème !

Alors comment les personnes intéressées peuvent-elles procéder pour participer à ces écrits ?

Il suffit de se faire connaitre en adressant un email avec vos coordonnées à communication@lachevallerais.fr ou bien en se rendant à la mairie et en se portant volontaire.

Les années 50-60, c’est une période particulière pour La Chevallerais ?

Oui, déjà parce que la commune a pris son indépendance en 1949, en se séparant de Puceul. Et puis les 60, c’est la fin d’un cycle : la fin d’un monde rural, un autre mode de vie. La voiture, la télé et le frigo sont arrivés, c’est un bouleversement. C’est une période charnière. On change de monde et on passe d’un monde paysan à un monde « rurbain »

Qu’allez-vous faire de ces écrits par la suite ?

Nous, on aimerait valoriser ces écrits, qu’ils soient édités et mis en page. C’est la mairie qui décidera. Mais le principal, c’est que ces écrits restent et traversent les générations. Nous, on se considère comme des « passeurs ». On a envie de transmettre ces scènes de vie.